Granville
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Grâce aux efforts du Canadian Pacific Railway pour promouvoir Granville au plan immobilier, et ce dans le but de donner à cette ville toute neuve une place sur l’échiquier culturel, le quartier a toujours été connu comme l’épicentre des spectacles à Vancouver.
En 1881, le CPR construisit le tout premier opéra, aujourd’hui disparu, entre Granville et Georgia. C’est aux projets de grande envergure mis en place par le CPR et aux droits de propriétés initiaux de la compagnie que l’on doit la longue existence des théâtres, nightclubs et restaurants de Granville.
La formation de la rue Granville fit suite à une décision de 1885 visant à étendre la voie ferrée entre Port Moody et English Bay. Pour assurer l’achèvement des travaux par une compagnie confrontée à une dette massive, le gouvernement provincial céda au CPR en difficulté 196 hectares de terrain entre les rues Cambie et Burrard, piliers du centre-ville de Vancouver.
Le CPR borna la rue Granville avec, à l’extrémité nord, sa gare ferroviaire, et au sud son opéra ainsi qu’un hôtel neuf, le premier Hotel Vancouver.
Dans les décennies qui suivirent les travaux initiaux du CPR sur Granville, les commerces omniprésents, dans la grande tradition de l’esprit d’entreprise, donnèrent à la rue sa forme actuelle.
“Si vous descendiez au centre-ville, vous n’alliez nulle part ailleurs. Si vous alliez en ville, vous alliez dans la rue Granville.”
— Norman Young, historien de l’Orpheum
A la fin des années 1920, Granville stabilisa son avance sur Hastings, en tant que cœur du quartier des spectacles au moment où la mode passait du music-hall au cinéma. Puis, dans les années 1950, les entreprises suivirent le mouvement vers l’ouest en déplaçant leurs sièges sociaux de l’est du centre-ville à la zone de Granville.
A partir de la fin des années 50, Granville continua de s’établir et de s’affirmer au cœur du centre dynamique de la ville. L’association alléchante de sources d’activités commerciales et de distraction qui définissait la rue lançait un message à la clientèle locale : Granville, et pas Hastings, était l’endroit où il fallait être.